Au terme du premier semestre 2017, la valeur des exportations kényanes de légumes frais a reculé de 15,8% en se chiffrant à 103,5 millions $ (10,79 milliards de shillings), rapporte the-star.co.ke.
Cette baisse des recettes qui intervient malgré la hausse des volumes expédiés résulte de la dépréciation des prix à l’export du fait de la concurrence exacerbée et d’une stagnation de la demande face à un excès d’offre, notamment dans les principaux débouchés, selon Zakayo Magara, numéro un du Directorat kényan des cultures horticoles (HCD).
D’après le dirigeant, un développement de la chaîne de transformation des légumes devrait permettre d’augmenter la valeur marchande des produits et de réduire la volatilité des recettes d’exportation.
« Si nous augmentons la transformation de nos produits, nous ne devrions plus nous plaindre. Actuellement, nous transformons moins de 30% du volume global de légumes exportés.», indique M. Magara.
Pour rappel, le segment des légumes frais occupe la seconde place en ce qui concerne les devises générées dans le sous-secteur horticole kényan, derrière les fleurs coupées (467 millions $ durant le premier semestre 2017).
Le Kenya exporte principalement ses produits horticoles vers l’Union européenne et représente l’un des plus grands fournisseurs de fruits et légumes parmi les pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique).
Avec agenceecofin