La filiale en Côte d’Ivoire du groupe bancaire nigérian United Bank for Africa, peine à générer une marge nette croissante, à la mesure du poids économique de la Côte d’Ivoire qui pèse pourtant près de 40% de l’économie de la zone UEMOA.
Pour le premier semestre de l’année 2017, sa contribution au bénéfice net du groupe UBA, qui est présent dans 18 autres pays africains, a été de seulement 24 millions de nairas (environ 36,2 millions de FCFA). Cette performance s’inscrit en baisse de près de 92%, comparée aux 300 millions de nairas (452,6 millions de FCFA) la même période en 2016.
Le groupe n’a pas particulièrement commenté les modestes performances de cette filiale. On note toutefois que son produit d’exploitation bancaire de la période a augmenté de 48%, partant de 2,7 milliards de nairas à 3,8 milliards de nairas. Mais on peut noter que les charges d’exploitation bancaire ont progressé tout autant, passant de 2,3 milliards de nairas, à 3,6 milliards de nairas.
UBA Côte d’Ivoire continue aussi de recevoir la confiance de sa clientèle, avec un encourt des dépôts qui, au 30 juin 2017 atteignait 42,1 milliards de nairas, contre seulement 18 milliards de nairas, lorsqu’on était à la même période en 2015.
Au-delà de ces points positifs, les performances de cette filiale est au centre de préoccupations. Selon des sources proches de la banque, Emeke Iweriebor (photo), le directeur général du groupe en charge des filiales francophones, aurait passé plusieurs jours en Côte d’Ivoire récemment, afin de définir avec le staff local, une stratégie pour améliorer les choses.
A titre de comparaison, la filiale au Cameroun du groupe a affiché de meilleures performances sur la période, avec un bénéfice net déclaré, 80 fois supérieur, à 1,9 milliard de nairas.
Avec agenceecofin