Deux projets de loi relatifs au fonds Africa 50, dédié au financement des infrastructures en Afrique, seront soumis au vote du parlement marocain lors de la prochaine session d’automne, c’est-à-dire à partir du mois d’octobre. L’information est donnée par le site marocain leseco.ma.
Le premier projet de loi fixe les statuts des deux véhicules de financement du fonds Africa 50, à savoir : Africa 50 – Financement de projets ; et Africa 50 -Développement de projets. Quant au deuxième projet de loi, il concerne l’établissement du siège social d’Africa 50 sur le territoire marocain, plus précisément à Casablanca.
Cette dernière étape qui fait suite à l’approbation par le gouvernement marocain, fin juillet dernier, de ces deux projets de loi devant parachever la domiciliation du Fonds Africa 50 précisément à Casablanca Finance City.
Initié par la Banque Africaine de Développement (BAD), le fonds Africa 50 possède, en effet, deux véhicules de financement qui prendront la forme d’une compagnie financière dotée d’un statut spécial régi par leurs propres règles. Ainsi que par les principes généraux régissant les organisations financières internationales.
Le premier véhicule, à savoir Africa50 – Financement de projets, a pour objet social de promouvoir le développement des infrastructures en Afrique à l’aide de fonds provenant de sources diverses, dont des souscriptions au capital, des emprunts et des dons de sources africaines et non africaines. Son capital sera de 500 millions $.
Le deuxième véhicule, en l’occurrence Africa 50 -Développement de projets, va identifier les projets d’infrastructures destinés à soutenir le développement économique durable en Afrique, aussi bien sur le plan national que régional. Ceci, en investissant en capital dès les premiers stades du cycle de développement des projets et, partant, à attirer et canaliser de nouvelles sources de capitaux pour le financement des infrastructures en Afrique. Son capital est de 3 milliards $.
Lors de son assemblée générale constitutive tenue lieu le 29 juillet 2015 à Casablanca, ce sont une vingtaine de pays africains, en plus de la BAD, qui ont souscrit pour un montant initial de 700 millions $ au fonds Africa 50.
Avec agenceecofin