Selon la presse nigériane, les fonds pour exécuter l’étude de faisabilité du projet de gazoduc entre le Nigéria et le Maroc ont été débloqués par les deux pays.
La date de lancement des travaux n’a cependant pas été précisée, mais plusieurs experts des deux pays ont été associés pour cette phase.
Pour rappel, le président nigérian Muhammadu Buhari et le roi du Maroc Mohammed VI ont signé, le 3 décembre dernier, un accord de partenariat stratégique et un mémorandum d’entente dans le cadre de la réalisation de cette infrastructure qui devrait s’étendre sur 4 000 km, coûter 25 milliards de dollars et traverser une quinzaine de pays. D’après des sources marocaines, le projet permettra de créer « plusieurs dizaines de milliers d’emplois. ».
Au Nigéria, le vandalisme des gazoducs est à la base des défauts de fourniture de gaz naturel à des pays comme le Ghana via les installations de la West African Gas Pipeline. Le pays peine à produire assez de gaz pour alimenter ses centrales et, pour le moment, aucun plan d’amélioration de la production n’a été adopté. Autant de paramètres qui poussent à s’interroger sur la viabilité du projet de gazoduc avec le Maroc.
Avec agenceecofin