Selon l’avocat de Gabriella Engels, la jeune femme victime présumée de Grace Mugabe, cette dernière a proposé de l’argent pour “classer l’affaire”. L’épouse du chef de l’Etat zimbabwéen est accusée de coups et blessures.
Un nouveau rebondissement dans l’affaire Grace Mugabe. « La famille de Gabriella Engels, victime présumée a été approchée par une tierce personne pour accepter de l’argent et classer l’affaire », a déclaré Gerrie Nel, le 17 août.
« Il n’y a pas eu de montant avancé », a précisé l’avocat de la victime lors de la conférence de presse organisée à Centurion, dans la banlieue de Pretoria en présence de la jeune femme, le front partiellement recouvert d’un pansement. Il a bien sûr précisé que la famille avait décliné la proposition.
Gabriella Engels est défendue par un ténor du barreau sud-africain. Gerrie Nel s’est fait connaître mondialement lors de l’affaire Oscar Pistorius. Alors procureur, il avait obtenu en 2015 la condamnation pour meurtre du champion paralympique.
Grace Mugabe n’est pas intouchable.
La jeune mannequin de 20 ans, qui n’a pas pris la parole publiquement jeudi, adéposé plainte dimanche pour coups et blessures contre Grace Mugabe, épouse du président zimbabwéen, alors qu’elle se trouvait dans le même hôtel qu’elle, dans un quartier huppé de Johannesburg.
Gabriella Engels a été « agressée violemment par une personne qui se croit intouchable. Elle n’est pas intouchable », a affirmé jeudi Kallie Kriel, président de l’ONG AfriForum qui défend la victime. « La police va demander un mandat d’arrêt » contre Grace Mugabe, a affirmé Kallie Kriel.
« Une alerte rouge est en place » pour éviter qu’elle ne quitte l’Afrique du Sud, a déclaré pour sa part jeudi le ministre sud-africain de la Police, Fikile Mbalula, confirmant que Grace Mugabe était toujours dans le pays.
Avec jeuneafrique