Le nouveau cru du classement de Shanghaï, qui recense les 500 meilleures universités au monde, a été dévoilé le 15 août 2017. Et à l’instar des années précédentes, le continent africain demeure largement sous-représenté parmi les heureuses élues.
Avec seulement six universités, dont cinq en Afrique du Sud et une en Égypte, le continent africain fait figure de parent pauvre du classement. Très loin derrière les États-Unis, qui occupent chaque année les premières places avec les universités de la Ivy League (Harvard, Stanford, Berkeley…), l’Europe, ou encore l’Asie qui monte en puissance d’année en année.
La première université africaine, celle de Witwatersrand en Afrique du Sud, apparaît ainsi dans la tranche des 200-300 meilleurs établissements. Elle est suivie des universités de Cape Town (301-400), de Stellenbosch (401-500), de Johannesburg (401-500), et de KwaZulu-Natal (401-500). Une composition similaire aux années précédentes, qui avaient également prédominer les universités sud-africaines. À noter néanmoins : la présence depuis 2011 dans le classement de l’université du Caire, en Égypte.
Pour établir chaque année leur short-list, les chercheurs de l’université Jiao tong de Shanghai se focalisent sur une série de critères, tels le nombre de prix Nobel ou d’articles publiés dans des revues scientifiques de référence. Une méthodologie souvent décriée par les contempteurs du classement, car elle se focaliserait uniquement sur la recherche au détriment de l’enseignement à proprement dit.