Les trois grands groupes cimentiers cotés sur le Nigerian Stock Exchange, le marché financier nigérian, ont déclaré un chiffre d’affaires global de 570 milliards de nairas (1,56 milliard $), pour le premier semestre s’achevant au 30 juin 2017. Cette performance s’inscrit en hausse de 172,5 milliards de nairas, lorsqu’on la compare à celle de la même période en 2016.
Dangote Cement, première capitalisation boursière du NSE, se taille la part du lion, avec un chiffre d’affaires semestriel de 412 milliards de nairas, en hausse de 120 milliards comparé à celui du premier semestre 2016.
Lafarge Africa a déclaré des ventes de 154 milliards de nairas et la compagnie cimentière du nord du Nigéria (CCNN) a annoncé un chiffre d’affaires de 8,5 milliards de nairas.
Cette amélioration de revenus a de quoi surprendre, au regard du contexte de récession dans lequel s’est retrouvé l’économie nigériane sur la période. Un regard sur les volumes vendus, notamment ceux de Dangote Cement, permet d’avoir une première réponse à ce dilemme. Partout dans le pays, les groupes cimentiers ont augmenté les prix, pour compenser les surcoûts liés à la facture énergétique. Chez Dangote Cement on note clairement que les volumes de ciment vendus ont été de 11 509 tonnes au premier semestre 2017, contre 12 970 tonnes pour la même période en 2016.
Pour les investisseurs du marché financier nigérian, cela ne fait aucune différence. La hausse du chiffre d’affaires des groupes cimentier stimule l’appétit pour leurs titres. La progression de leurs valeurs boursières respectives, depuis le début de l’année, est plus importante que celle de l’indice qui regroupe toutes les sociétés cotées sur le NSE.
Avec agenceecofin