La Société nationale des bois du Gabon (SNBG), jadis spécialisée dans le négoce des bois tropicaux et contraintE, à marche forcée, de faire de la transformation du bois est en faillite. La déliquescence de ce qui fut pendant des décennies un fleuron de l’économie gabonaise remet au gout du jour l’échec de la principale réforme du président gabonais pendant son premier mandat : l’interdiction d’exportation de grumes.
L’information a été rendu publique par le site directinfosgabon.com, la SNBG, en faillite, va licencier tout son personnel. L’entreprise publique créée en 1975 et dont le chiffre d’affaires jusqu’en 2009 s’élevait à 37 milliards FCFA a périclité.
Alors que l’entreprise exportait chaque année près de 350 000 m3 de bois brut, elle a vu son activité ralentie avec la décision d’Ali Bongo d’interdire l’exportation de bois brut. Certes l’Etat a investi dans la création d’une usine de déroulage et une usine de placage à Owendo (dans la périphérie sud de Libreville) pour changer le cœur d’activité de l’entreprise mais la greffe n’a jamais pris.
L’entreprise, devenue peu compétitive avait du mal à assumer ses charges, y compris celles liées à l’approvisionnement en électricité. Les usines d’Owendo inaugurées par Ali Bongo en 2012 ne sont plus alimentées en électricité depuis plusieurs semaines. Les comptes de la société sont au rouge.
L’entreprise serait à la recherche d’un repreneur asiatique.
Avec africapostnews