L’Allemagne a annoncé sa décision définitive de devenir membre fondateur de la Banque Asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (AIIB).
Le projet de loi a été approuvé lors d’une réunion du gouvernement allemand.
Compte tenu du montant de sa contribution, à savoir 4,5 milliards de dollars, l’Allemagne devient le premier contributeur non asiatique et le quatrième plus grand participant de l’AIIB, après la Chine, l’Inde et la Russie.
L’AIIB a été conçue pour stimuler l’interaction financière dans la région Asie-Pacifique, faciliter la réalisation de projets d’infrastructure et contribuer à la croissance mondiale.
L’accord portant sur la création de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures a été signé le 29 juin dernier à la Maison du peuple à Pékin par les représentants de 57 pays. Il entrera en vigueur avant la fin de l’année en cours, lorsqu’il sera ratifié par les pays membres, la banque commencera son travail à partir de 2016. Ses actifs s’élèvent à 100 milliards de dollars, dont 29,78 milliards de dollars ont été investis par le contributeur principal — la Chine, 8,37 milliards de dollars par l’Inde et 6,54 milliards de dollars par la Russie.
Les pays de la région Asie-Pacifique doivent représenter au total 75% des actifs au minimum, mais les 25% restants des actionnaires peuvent inclure tout pays du monde. Ainsi, la Chine est propriétaire de 20,06% des voix et 30,34% des actions de la banque. L’Inde et la Russie ont respectivement reçu 7,5% et 5,92% des voix et 8,52% et 7,5% des actions.
Les Etats-Unis et le Japon ont refusé de participer à l’AIIB car cette nouvelle institution pourrait potentiellement devenir un concurrent sérieux à des structures financières internationales comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international et la Banque asiatique de développement.
Avec reseau inter