Pour l’exercice fiscal 2016-17, les engagements de la Banque mondiale (prêts, dons, prises de participations ou de garanties) au profit des pays en développement se sont établis à 58,8 milliards $, en baisse de 4% par rapport à l’année dernière.
Cette baisse s’explique notamment par la faible reprise de l’économie mondiale au premier semestre 2017.
Bien que le cumul des enveloppes débloquées par la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), se soit rétréci, celles de toutes les autres branches de l’institution de Bretton Woods sont parties à la hausse.
L’aide de la BIRD qui fournit aux pays des instruments de développement, des financements et des produits de gestion du risque s’est établie à 22,6 milliards $ en baisse de 24%.
L’Association internationale de développement (IDA), le bras de la Banque mondiale qui octroie des prêts aux pays pauvres, à un taux quasi nul ainsi que des dons, a totalisé 19,5 milliards $. Une performance haussière (20%) qui traduit ses efforts à élargir les possibilités de financement offertes aux pays emprunteurs afin de répondre efficacement à la forte demande.
Sur l’exercice 2016/17, la Société financière internationale (IFC) a investi près de 11,9 milliards de dollars sur fonds propres et levé 6,8 milliards $ chez ses partenaires. Au cours de la période sous revue, plus de 342 projets de financement à long terme, ont pu bénéficier de l’accompagnement de la branche de la Banque mondiale qui soutient exclusivement le secteur privé.
Enfin, les garanties émises par l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), sont ressorties avec un nouveau record, culminant à plus de 4,8 milliards $. L’institution de la Banque mondiale spécialisée dans le rehaussement du crédit et l’assurance contre les risques politiques, a soutenu 33 projets en levant 15,9 milliards $ auprès d’investisseurs privés au profit des pays en développement. La majeure partie (45%) de ces projets est allée aux pays bénéficiaires de l’IDA tandis que 21% concernent des Etats fragiles et en conflit, tels que le Burundi et le Myanmar.
Avec agenceecofin