Selon le directeur général du conseil nigérian de développement des matières premières et de la recherche, le Nigeria injecte annuellement 1,5 milliard de dollars dans ses importations de tomates. Le Dr Husaini Ibrahim, qui déplorait cette situation a affirmé qu’«en dépit de tous les avantages comparatifs que dont le pays dispose en matière de production de tomates, il reste largement dépendant d’importations de concentrés de tomates et d’autres produits à base du fruit et ceci est inacceptable».
Pour inverser cette tendance, son institution a décidé d’introduire dans le pays des variétés améliorée de la solanacée. Ces variétés, toutes certifiées, seront distribuées à diverses associations de producteurs à travers le pays. Cette mesure n’est que la dernière en date d’une série de décisions destinées à booster la production nigériane de tomates.
En effet, la banque centrale du Nigeria a décidé de ne plus allouer de devises aux importateurs du fruit afin de favoriser les agriculteurs nationaux et de réaliser des économies. Quelques mois auparavant c’était le milliardaire Aliko Dangote qui avait annoncé la création de la plus grande unité africaine de transformation du fruit dans son Kano natal.
Dans une récente note de recherche, Ecobank avait affirmé que le moment était propice pour investir dans cette filière. Bien qu’étant le plus grand producteur de tomates du continent, le Nigeria ne parvient pas à satisfaire la demande de son marché interne.
Avec agence ecofin