La BMCI (Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie), filiale du groupe BNP Paribas, a connu un premier semestre 2015, marqué des réalisations financières en repli. L’encours des crédits octroyés a baissé de 1,7% à 50,3 milliards de dirhams.
Cette évolution recouvre une baisse de 5,2% des crédits de trésorerie et à la consommation (17 milliards de dirhams) et un niveau presque stable (-0,1%) des crédits immobiliers (14,6 milliards de dirhams). Les crédits à l’équipement de 7,4 milliards de dirhams sur la période ont connu une progression de 0,5% et il y a eu une nette amélioration de 21,9% des autres crédits à 2,5 milliards de dirhams. Dans ce contexte, le Produit Net bancaire de BMCI, largement dominé par les revenus de la banque de détail (93,3%) s’est replié de 1,2% à 1,6 milliard de dirhams.
Selon une analyse de la société de bourse Upline Securities, citée par le quotidien marocain Lesecos, la situation de la BMCI est tributaire du contexte général que traverse le secteur bancaire. Une situation en spirale, dans laquelle le risque bancaire a augmenté au Maroc, poussant les banques à plus de prudence, donc à davantage diminuer l’encours de crédit octroyé à l’économie.
Hausse du risque, hausse des charges et des provisions pour créances à risque, le revenu net part du groupe s’est replié de 13,9% à 221 millions $. Une baisse imputable au repli de la contribution du segment banque de détail (-33,1% à 278 millions de dirhams).
Des points positifs cependant, les revenus des sociétés de financement du groupe ont contribué à hauteur de 7,4 millions de dirhams contre une perte de plus de 20 millions dh sur la même période en 2014. BMCI a aussi attiré l’attention sur l’amélioration des ressources collectées et qui sont non rémunérées.
Avec agence ecofin