Les exploitations minières à petite échelle et artisanale montent en puissance au Rwanda et entretiennent un environnement d’extraction et de trafic illicites qui mettent à rude épreuve les grands exploitants.
Dans ce contexte, les compagnies opérant de grandes concessions minières font face à des exploitations clandestines et à des vols réguliers dans leurs stocks de minerai qui alimentent le commerce illicite. New Bugarama Mining, compagnie exploitant du wolfram dans le district de Burera, enregistre en moyenne chaque mois trois cas de vol de ses minerais, d’après son directeur Janvier Ndabananiye, rapporte The East African.
Pour surveiller sa concession et préserver son stock de minerai, elle a dû faire appel, a-t-on précisé, à des services des sociétés de gardiennage, augmentant ainsi ses dépenses d’exploitation.
Mais le potentiel minier du Rwanda continue d’attirer les compagnies minières dont six ont, récemment, signé des accords avec le gouvernement en place et devront réaliser des productions valorisées à 40 et 45 millions de dollars par an au cours des cinq prochaines années.
Le secteur minier rwandais emploierait environ 30 000 personnes et est fortement dominé par les exploitations artisanales et à petite échelle.
En 2014, la vente de 9000 tonnes de minerai extrait à l’échelle nationale aurait rapporté 216 millions de dollars au Rwanda.
Avec agence ecofin