Françoise Dahishimiye, directeur pays Onusida, accompagnée d’un de ses collaborateurs, a rencontré le 14 juillet dernier à Libreville le ministre de l’Egalité des chances, Blaise Louembe.
Il était question pour les deux parties, d’échanger sur la collaboration de l’Onusida et dudit département ministériel, particulièrement sur l’évolution des méthodes de traitement du VIH au Gabon.
Elle a insisté sur le fait de pouvoir ralentir l’évolution du virus en adoptant les nouvelles dispositions de l’OMS en matière de traitement quant au ralentissement de l’évolution de la maladie. A cet effet, en matière d’égalité des chances, Blaise Louembe a souhaité la réduction du taux « croissant de la maladie sur l’étendue du territoire a en pratiquant les trois 90 ». C’est en effet la nouvelle stratégie de l’Onusida à l’horizon 2020.
A travers le « 90-90-90 », l’organisme onusien vise un taux de 90% des personnes vivant avec le VIH qui connaissent leur statut sérologique. Ensuite, il est question que 90% de toutes les personnes infectées par le VIH dépistées reçoivent un traitement anti rétroviral durable. Enfin, que 90% des personnes recevant un traitement antirétroviral ont une charge virale durablement supprimée.
La séance de travail a aussi porté sur de multiples thèmes en rapport avec l’innovation et l’intégration de traitement tel que le « test and treat » qui a pour but de dépister les séropositifs et d’automatiquement les prendre en charge avec un traitement adéquat, qui au bout de six mois rend la charge virale quasi inexistante, à condition que la prise quotidienne du traitement soit continue et suivie. Cette méthode redonne de l’espoir et de la force aux personnes malades et sera un moteur pour être dépisté au plus tôt.
Avec agenceecofin