Les trois raffineries du Nigéria, en l’occurrence celles de Port Harcourt, Warri et de Kaduna, fournissent 60% de la demande en kérosène du pays (8 million litres), selon la société en charge du pétrole, la Nigerian National Petroleum Company (NNPC).
Selon Henry Ikem Obih, chef de l’exploitation dans le secteur aval à la NNPC qui a fait l’annonce, les 40% restants de la demande (3 millions de litres) sont importés par des négociants privés.
En ce qui concerne la qualité des produits pétroliers en circulation dans le pays, Obih a souligné que la corporation s’assure qu’aussi bien la production des raffineries locales que les produits importés répondent aux standards imposés par la Nigerian Institute of Standard (NIS) et la Standards Organization of Nigeria (SON). « La qualité du kérosène vendu sur le marché est constamment évaluée de sorte à s’assurer qu’elle répond aux standards sanitaires, sécuritaires et environnementaux », a indiqué M. Obih.
Il faut souligner que la présente annonce intervient alors que le pays ambitionne de mettre un terme aux importations de produits pétroliers d’ici 2019. Il a d’ailleurs récemment recouvré sa place de premier producteur de pétrole en Afrique. Une prouesse qu’il faut attribuer à diverses rénovations des infrastructures pétrolières et à la fin des actes de sabotage sur celles-ci suite aux négociations menées par l’exécutif à cet effet.
Avec agenceecofin