AFP- “Je considère qu’il n’est pas digne d’étaler certains débats sur la place publique”, a lancé Emmanuel Macron devant la communauté militaire à la veille du 14 juillet.
Un recadrage qui fait suite à des critiques en interne sur le budget des armées.
Faisant la promesse de passer le budget de la Défense à 2% du PIB en 2025, le chef de l’Etat a déclaré :
“J’ai pris des engagements. Je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir.”
“Et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire”, a-t-il ajouté, en rappelant les militaires à leur “sens du devoir et de la réserve”.
“Pas tenable”
Le chef d’état-major des armées, le général Pierre de Villiers, avait jugé mercredi, lors d’audition à huis clos devant de la commission Défense à l’Assemblée, que l’armée avait déjà “tout donné” et que la situation n’était “pas tenable”, selon plusieurs participants.
“Je ne vais pas me faire baiser comme cela”, a-t-il ajouté selon eux, en rappelant que les armées étaient surengagées, du Moyen-Orient au Sahel, et en demandant que les engagements pris par le président se traduisent dans les faits sans tarder.
La ministre des Armées, Florence Parly, a confirmé ce matin sur RTL que Pierre de Villiers assisterait bien au défilé sur les Champs-Elysées aux côtés d’Emmanuel Macron.
Avec APR