Quand on veut tronquer l’histoire! Guillaume Soro n’a jamais aimé l’actuel Président de la République Alassane Ouattara, il n’a jamais été RDR pourtant….…
Dans sa recherche, sa conquête et sa gestion du pouvoir, la seule véritable erreur politique que le Président Laurent Gbagbo a commise a été d’avoir de manière aveugle donné la totalité de sa confiance à Soro Kigbafori Guillaume. L’affaire Soro était un sujet tabou au palais de la Présidence de la République comme à la Résidence officielle du Chef de l’Etat. A cette époque-là, personne, même pas Simone n’osait en parler. Ce qu’on apprenait par quelques rares sachants, c’est que l’Amitié ou plutôt l’Affection de Laurent Gbagbo pour ce garçon atteint de nanisme thyroïdien vient de loin. C’est tout.
On n’en savait pas plus. Tout le reste n’est que spéculations, supputations, affabulations, suppositions à l’avantage ou au détriment de l’intéressé. Gbagbo seul sait d’où viennent leurs relations et pourquoi il s’est livré pieds et poings liés sans réserve à cet escobar dont le sport favori est la Trahison.
A la FESCI où il a dû servir Laurent Gbagbo contre Félix Houphouët Boigny, il a trahi ses camarades de combat sans que personne autour de lui ne se pose la moindre question.
Dans la Rébellion, façon 18-19 Septembre 2002, il a trahi son mentor IB qui l’a fait venir d’Allemagne pour lui confier l’organisation de leur mouvement parce qu’il était syndicaliste et parce que tous les leaders intellectuels tapis dans l’ombre et les gradés de l’armée (Dr Moriféré Bamba, le Général Lanssana Palenfo, le Général Abdoulaye Coulibaly) se sont faits porter pâles.
Soro a donc été contraint par son tuteur IB de prendre le Secrétariat général du MPCI. Il n’y avait personne et IB avait lucidement marqué ses propres limites. Il était soldat et voulait le rester.
Là déjà, Gbagbo est trahi par l’intransigeance de Soro aux négociations menées à Lomé au Togo par Laurent Dona-Fologo au nom de l’Etat de Côte d’Ivoire puis à Linas Marcoussis où il n’était pas seul à trahir de nouveau le pays pour servir les intérêts de la France de Chirac et du conglomérat composé de Alassane Dramane Ouattara, Seydou Elimane Diarra, Henry Konan Bédié, Blaise Compaoré, Abdoulaye Wade, Pascal Affi N’Guessan, Kofi Annan, Olusegoun Obasanjo, Edem Kodjo et Tutti Quantti .
Quand Laurent Gbagbo décide de le nommer Premier Ministre de la République après les accords de Ouaga, Soro n’hésite pas à trahir Alassane Dramane Ouattara en sautant à pieds joints dans le fauteuil de Seydou Elimane Diarra sans état d’âme. Peut-on dissocier la nature de l’être ?
En 2010 arrivent les élections. Soro Guillaume qui disait urbi et orbi les avoir organisées, n’attendait qu’une seule chose pour choisir son camp : lequel des 2 candidats allaient le garder à la Primature ? Soro savait de science certaine que Laurent Gbagbo pouvait gagné ces élections- là. Connaissant le caractère fondamentalement versatile, opportuniste et cupide de notre ‘’Talleyrand tropical’’, quelle faute avons-nous pu commettre alors pour mériter qu’il trahisse encore Laurent Gbagbo pour soutenir l’hôtel du Golf. Certains pensent que quand la girouette tourne c’est toujours la faute au vent. Allez demander à Soro Guillaume le traitre quel vent soufflait entre les 2 tours des élections en 2010.
Soro avait cru au début de son aventure comme les sages de nos savanes du Nord que l’important, ce n’est pas d’être ROI, c’est de faire le Royaume. Mais l’appétit vient en mangeant et de surcroît si le Chef est nul et incapable comme Alassane Dramane Ouattara, ça donne des démangeaisons aux traitres et aux ambitieux. Qui a dit déjà que le monde appartient à ceux qui osent ? Mais Soro attention, le peuple de Côte d’Ivoire veille. Demain sera dur pour vous.
Face aux Bakayoko et à la camarilla Malinké de l’exécutif et de l’armée, Soro s’apprête encore à trahir Alassane Dramane Ouattara qui n’arrête pas de faire le vide autour du Président de l’Assemblée Nationale un peu top pressé d’occuper son fauteuil et pas que. Tout le monde sait que Ouattara est malade . Soro est le Président de l’Assemblée Nationale, c’est-à-dire le successeur constitutionnel du Président de la République, l’héritier putatif. Mais si Dieu rappelle à lui Alassane Dramane Ouattara aujourd’hui même, l’ambitieux Président de l’Assemblée Nationale sait que la licéité de sa prise de pouvoir sera immédiatement remise en cause par les forces vives de la Nation Ivoirienne.
Avec presseopinion