Une vague massive de cyberattaques a frappé simultanément des entreprises et structures gouvernementales en Ukraine et Russie, avant de se répandre dans d’autres pays. Dénommée Rangiciel, selon Microsoft, elle a utilisé une faille de Windows.
Une nouvelle cyberattaque d’ampleur mondiale a visé mardi 27 juin de grandes entreprises et des services publics de plusieurs pays, notamment en Russie, en Ukraine, mais aussi au Danemark, en France, en Grande-Bretagne, en Norvège, aux Pays-Bas et aux États-Unis. Après le bocage d’ordinateurs, la spécificité de cette dernière cyberattaque est la demande de rançon pour le déblocage.
D’après Microsoft, le virus pourrait se propager par une faille qui a fait l’objet d’un correctif lors d’une mise à jour de sécurité proposée en mars. « Nous continuons d’enquêter et prendrons les mesures appropriés pour protéger nos clients », a expliqué un porte-parole de la firme américaine.
Le virus utilisé dans le cadre de cette nouvelle attaque intègre un code connu sous le nom d’ »Eternal Blue », dont les spécialistes en cybersécurité pensent qu’il a été dérobé à la NSA, l’agence américaine de sécurité nationale, et a déjà servi lors d’une cyberattaque le mois dernier.
Il présente des ressemblances avec le virus Wannacry, qui avait défrayé la chronique début mai. Ce logiciel malveillant avait pris en otage des centaines de milliers d’ordinateurs de par le monde. Leurs utilisateurs ne pouvaient plus accéder aux données sauf à payer une rançon. Cette fois-ci, la rançon exigée est de 300 dollars par ordinateur infecté et le virus empêche les utilisateurs d’allumer leurs ordinateurs.
Des experts écartent déjà la piste terroriste.
Avec ecodufaso