Sollicités pour se prononcer sur la légalité de la proposition du gouvernement kényan d’apporter une garantie de 750 millions $, afin d’étendre la capacité d’endettement de Kenya Airways, les membres de la commission parlementaire en charge des questions financières, commerciales et de la planification, ne sont pas parvenus à trouver un accord.
Les divergences concernent la légalité de l’utilisation des avions obtenus en leasing, pour garantir la dette de la compagnie aérienne due à plusieurs banques étrangères et nationales.
Des responsables du gouvernement et de Kenya Airways sont arrivés au parlement mercredi, pour défendre leur plan.
« Ce sont les avions que nous avons acquis en utilisant des fonds d’Exim Bank US. Ce ne sont pas des aéronefs loués, mais des actifs dont nous avons la propriété », a déclaré Mbuvi Ngunze, ancien directeur général de la compagnie et aujourd’hui son conseiller dans la restructuration. Il a aussi expliqué que Kenya Airways avait recommencé à générer du cash et qu’elle était à jour sur ses dettes.
La dynamique d’ensemble sur cette question, semble être celle de sauver à tout prix « La fierté de l’Afrique », du surnom de la compagnie aérienne kényane, qui sort progressivement de trois années difficiles.
11 banques locales ont accepté de mutualiser leurs créances envers la compagnie, dans le cadre d’un véhicule spécial d’investissement, et de les convertir en participations au capital.
Avec agenceecofin