La société minière française Alliance Minière Responsable (AMR) a obtenu auprès du Président de la République de Guinée Alpha Condé un permis d’exploitation pour son projet situé sur le territoire de la préfecture de Boké, dans le nord du pays. Le permis porte sur un périmètre de 148 km2. Son obtention confère à AMR le droit d’exploiter le projet pour une durée de 15 ans, renouvelable plusieurs fois pour des périodes de cinq ans.
L’objectif d’AMR consiste à développer le projet de Boké à court terme en s’engageant sur trois valeurs essentielles : la qualité industrielle, l’intégration des aspects environnementaux et sociaux dès l’amont du projet et la transparence vis-à-vis des autorités guinéennes et des populations.
« L’obtention du permis est une nouvelle étape de franchie pour atteindre notre objectif d’une mise en exploitation du gisement de Boké d’ici à début 2019. Plusieurs scénarios sont actuellement envisagés pour mener à bien ce projet qui nécessite quelque 200 millions de dollars d’investissement. Nous sommes optimistes quant à la réalisation de cet objectif », explique Romain Girbal, co-fondateur et président d’AMR.
Les premières estimations réalisées ont déterminé que le permis abrite 430 millions de tonnes de ressources en bauxite avec seulement 2,7% de teneur moyenne en silice. Ces ressources permettent d’envisager une production de 5 millions de tonnes par an d’ici à début 2019. La société a notamment obtenu en septembre 2016 le Certificat de conformité environnementale délivré par le ministère de l’Environnement, des Eaux et des Forêts.
À propos d’Alliance Minière Responsable
Créée en juillet 2015 dans le but d’exploiter la bauxite en République de Guinée, la société Alliance Minière Responsable (AMR) détient un permis d’exploitation dans la préfecture de Boké, une région minière qui possède les plus grandes ressources mondiales en bauxite de haute qualité. L’objectif d’AMR consiste à développer ce projet à court terme en s’engageant sur trois valeurs essentielles : la qualité industrielle, l’intégration des aspects environnementaux et sociaux dès l’amont du projet et la transparence vis-à-vis des autorités guinéennes et des populations.