La deuxième conférence des mardis du Numérique s’est tenue hier, matin à la Chambre de Commerce d’Industrie et d’Agriculture de Dakar. Le thème a porté sur l’État, principal acteur de la transformation numérique.
Le thème introduit par le professeur Agrégé de droit de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a été mis à profit pour déceler des manquements sur le Numérique au Sénégal. Ainsi, il faut réformer le cadre juridique avec la modification du code des télécommunications.
Le droit qui nous régit est frappé d’une tare originale et l’internet est devenu un bien public a martelé M. Sakho. L’État doit prendre en charge ce dossier et accompagner la révolution numérique, de nos jours tout le monde demande le numérique même dans les zones rurales, a-t-il dit.
Le professeur est d’avis que l’on ne doit plus parler de secteur du numérique car toute l’économie est devenue numérique, il est dans le transport dans l’énergie, les banques etc.
Selon Abdoulaye Sakho, un gap juridique est noté dans la stratégie numérique 2016 – 2025 au Sénégal.
Comme solution, il recommande de faire confiance à l’innovation de nouveaux genres du numérique avec de nouvelles conditions d’exercice de la régulation et la mise sur pied d’un ministère transversal en charge de l’économie numérique.
Avec laviesenegalaise