Ladite étude a été menée dans le cadre d’un projet de recherche sur les interactions entre politiques publiques, les migrations et le développement au Burkina Faso, mis en œuvre par l’ISSP en collaboration avec l’OCDE et co-financé par la commission de l’Union Européenne.
Les enseignements de l’étude révèlent que le Burkina Faso est essentiellement « un pays d’émigration, plutôt qu’un pays d’immigration » et renseignent sur l’impact des migrations sur l’économie du pays, notamment avec les transferts de fonds des émigrés vers le Burkina Faso.
La plus grosse diaspora burkinabé est celle de la Côte d’Ivoire avec plus de 3 millions de personnes.
Parmi les recommandations pour une meilleure prise en compte des potentialités de ces mouvements migratoires, l’étude recommande que « les décideurs puissent essayer de mettre en place des stratégies pour tirer le maximum de bénéfices de ces mouvements migratoires. »
Déjà, le Gouvernement s’emploie à favoriser, pour une première, le vote des burkinabé de l’étranger, lors des élections de 2020.
Avec bayiri.com