L’opérateur de téléphonie mobile Etisalat Nigeria est toujours en discussions avec les 13 banques auxquelles il doit 1,2 milliard de dollars représentant le prêt que celles-ci lui ont accordé en 2013 pour refinancer un emprunt de 650 millions de dollars, réhabiliter et étendre son réseau. La société télécoms l’a souligné, le 5 juin 2017, à travers un communiqué de presse, en réponse à diverses publications dans les médias faisant état du rejet par ses créanciers de sa proposition de rembourser sa dette par 5% de ses parts.
Dans son communiqué, Etisalat Nigeria explique que malgré les « récents rapports de presse indiquant que l’offre a été rejetée par les banques, nous ne pouvons pas le confirmer tant qu’aucune communication formelle n’a été reçue des banques en ce qui concerne la proposition».
La société télécoms indique qu’elle continue d’explorer «toutes les options disponibles » pour sortir de cette situation difficile causée par les difficultés économiques qu’a traversées le Nigeria, à travers la perte de valeur du naira et le manque de devises étrangères, et garantir un résultat mutuellement acceptable pour les deux parties.
Etisalat Nigeria a aussi tenu à assurer à ses abonnés et aux autorités nigérianes que les discussions en cours avec ses créanciers n’ont pas d’impact négatif sur la capacité de l’entreprise à continuer à fournir ses services télécoms.
Les négociations actuelles entre Etisalat et ses créanciers remontent à mars dernier. C’est la solution préconisée par la Commission des Communications du Nigeria (NCC) et la Banque Centrale du Nigeria (CBN) qui s’étaient opposées à la volonté des créanciers d’Etisalat Nigeria de prendre le contrôle de la compagnie pour défaut de remboursement de son emprunt arrivé à échéance depuis 2016.
Avec agenceecofin