Selon un rapport publié sur son site internet, la United States Energy Information Administration (AIE), a indiqué que la production pétrolière du Nigéria pourrait rester faible jusqu’au premier trimestre de l’année prochaine, si les désaccords entre les groupes armés et le gouvernement persistent. L’Agence a aussi profité pour exhorter le gouvernement à mettre rapidement fin à l’insurrection dans le Delta.
«L’incapacité du gouvernement fédéral à maintenir la paix dans la région, signifie qu’il y aurait une interruption continue des activités de production dans la région. Cela aurait un impact négatif sur la production de pétrole brut. L’exemption de réduction de la production dont bénéficie encore le Nigéria est une grosse opportunité, si le pays peut faire tout ce qui est en son pouvoir pour mettre fin à l’insurrection dans la région.», a-t-on pu lire dans le document.
Un avertissement qui survient alors que l’OPEP envisage d’attribuer des quotas de réduction de l’offre au Nigéria et à la Libye, exemptés de réduction de la production à Vienne.
Selon l’Agence, la timide reprise des hostilités augure d’une nouvelle période de déclin pour l’industrie pétrolière. Selon The Nation, les militants dont les revendications n’ont pas été prises en compte par le gouvernement fédéral, menacent de bombarder les pipelines majeurs de transport du brut extrait dans la région pétrolifère du Delta du Niger. Certains y attaquent déjà des installations mineures.
Des agressions qui ralentissent les efforts du gouvernement et des compagnies d’augmenter la production et de lui faire retrouver ses niveaux d’avant-crise, d’ici la fin de cette année. D’ailleurs, le ministre du pétrole, Ibe Kachikwu vient d’annoncer que la production moyenne sur le premier trimestre de cette année a chuté à 1,4 million de barils par jour. Il espère néanmoins une augmentation, grâce à la remise en service du Trans-Forcados.
Avec agenceecofin