En 2016, la production ivoirienne de manioc s’est établie à 4,54 millions de tonnes, rapporte l’Agence de presse africaine (APA) qui cite les données publiées par la Direction de la production et de la sécurité alimentaire du ministère ivoirien de l’Agriculture et du développement rural.
D’après les données de la FAO, entre 45 et 50 % de la production ivoirienne de manioc est destinée au marché urbain.
Consommé principalement sous forme de Placali (pâte fermentée) et d’Attièkè (semoule cuite à la vapeur), le manioc occupe une place de choix dans les habitudes culinaires des ivoiriens. Avec une consommation de 100-110 kg/an par habitant vivant en zones urbaines selon la FAO, la Côte d’Ivoire figure parmi l’un des plus grands consommateurs de manioc de l’Afrique de l’Ouest.
Afin de répondre à la hausse des besoins de consommation de la denrée sous l’effet de l’accroissement démographique et de l’urbanisation rapide, le gouvernement a mis sur pied d’après l’APA, une feuille de route d’un coût total de 1,67 milliard de Fcfa.
Ce plan vise notamment à développer la chaîne de production à travers une intensification de la mécanisation et une modernisation de la filière, par le biais d’investissements, et à renforcer les capacités de la filière non seulement dans le domaine institutionnel, mais aussi sur le plan de l’amélioration des pratiques culturales.
Avec agenceecofin