La panne informatique dont British Airways a été victime le week-end dernier est liée à l’erreur d’un technicien qui avait désactivé par inadvertance le système électrique d’un data center (centre de données) de la compagnie aérienne, selon le journal Times.
L’enquête devrait par conséquence se concentrer sur une erreur humaine plutôt que sur une défaillance informatique. Le technicien serait un employé d’un sous-traitant chargé de la maintenance du système d’alimentation du centre de données, situé près du siège de la compagnie britannique à Londres.
La coupure électrique accidentelle avait mis à bas les systèmes de redondance et entraîné le crash informatique du 27 mai 2017. La panne avait affecté ensuite les systèmes de réservations et de gestion des bagages de British Airways, tout comme les communications et les opérations pendant trois jours de suite. Un millier de vols ont été annulés ou retardés à l’aéroport Londres-Heathrow et dans une moindre mesure à Londres-Gatwick, affectant 75.000 passagers.
Selon un porte-parole de British Airways, 170 aéroports dans 70 pays ont été concernés. Certains médias britanniques ont déjà estimé le coût de cette panne à 100 millions de livres (115 millions d’euros) en remboursements divers et dédommagements, sans compter l’impact sur le chiffre d’affaires.
Avec airjournal