Après une première délégation de démobilisés reçue par le ministre de l’Intérieur mercredi 31 mai, c’est une autre partie de ces démobilisés qui a été entendue, vendredi, par le ministre des Transports. Dans les deux cas, c’est le sort de ces plus de 6 800 ex-combattants revenus à la vie civile qui a été évoqué. Des démobilisés qui à l’instar des mutins de l’armée il y a quelques semaines réclament des primes et/ou une amélioration de leur vie et de leur avenir professionnel.
Au lendemain d’une rencontre avec une première délégation de démobilisés, on a bien cru à un faux-pas avec la plainte d’un autre ex-combattant qui annonçait dans la presse que l’entente évoquée et les déclarations de jeudi ne les concernaient ni de près ni de loin. Allait-on à nouveau vers un cafouillage après celui des mutineries ?
« On reste à l’écoute »
Le gouvernement a aussitôt reçu une autre délégation de ces innombrables démobilisés, 6 877 au total. Et c’est le ministre des Transports Amadou Koné qui, cette fois, a reçu une nouvelle délégation avec succès, semble-t-il, si l’on en croit Amani, l’un des démobilisés de Bouaké : « Les choses sont entrées en bon point pour les ex-combattants. Donc on attend du gouvernement de commenter notre sujet. Donc on attend l’écoute d’abord. Il nous a reçus et il nous a rassuré que le gouvernement allait se prononcer bientôt. C’est notre problème. Donc on reste à l’écoute. Le ministre du Transport nous a dit qu’il y a une bonne nouvelle pour nous à l’horizon. On va attendre », a-t-il déclaré.
Promesse
Pas d’annonce précise ni concrète cette fois non plus, mais juste la promesse que le gouvernement allait se saisir du dossier et apporter des réponses satisfaisantes aux ex-combattants revenus dans la vie civile. Ceux-ci devraient, dit-on, être informés dans les prochaines semaines de mesures proposées par l’équipe d’Amadou Gon Coulibaly.
Avec RFI