La compagnie aérienne Emirates Airlines dévoilera sa nouvelle Première classe en novembre, les Boeing 777-300ER devant être les premiers à en être équipés. Elle ne comptera plus que six suites privées, au lieu de huit actuellement. Côté Airbus A380, la rotation entre Sydney et Auckland va disparaitre.
La compagnie des Emirats Arabes Unis basée à l’aéroport de Dubaï a confirmé le 30 mai 2017 que sa future Première sera dévoilée lors du Dubai Air Show en novembre prochain. Les 777-300ER seront les premiers à accueillir ce nouveau produit, avec 6 suites Première Classe en disposition 1-1-1 au lieu de 8 auparavant en 1-2-1. En plus du nouveau design de la classe avant, ces Boeing feront également l’objet de nouveautés en Classe Économie et en Classe Affaires ; mais les implications de ces nouveautés en termes de nombre de sièges ne sont pas précisées. Emirates Airlines annoncera « dans les prochains mois » les destinations vers lesquelles ce nouveau produit sera disponible.
Sir Tim Clark, Président d’Emirates Airline, a déclaré dans un communiqué : « Nos produits et services de toutes les classes font continuellement l’objet d’améliorations et d’optimisations. Ce que découvriront nos clients sur nos 777 en novembre est sans commune mesure. C’est une rénovation en profondeur qui fait franchir un réel cap en termes d’expérience client. L’ensemble des cabines sera d’un design totalement nouveau. Nous sommes impatients de révéler les fruits de ce travail de plusieurs années de développement et d’investissement pour une nouvelle expérience à bord des 777 Emirates ». Les 777-300ER sont actuellement configuré pour accueillir soit 8 passagers en Première, 42 en classe Affaires et entre 304 et 310 en Economie, soit 42 passagers en classe Affaires et 386 en Economie. La compagnie rappelle qu’elle est le premier opérateur du Triple Sept au monde, avec 162 avions en service (131 777-300ER, dix 777-300 et 21 777-200). Elle attend 22 777-300ER supplémentaires et a commandé 150 exemplaires de 777X (35 777-8 et 115 777-9).
La compagnie ne précise pas quand l’Airbus A380, seul autre gros porteur de sa flotte, seront concernés ; ceux-ci disposent aujourd’hui de deux configurations avec Première (14+76+399, ou 14+76+426) ainsi que d’une configuration biclasse (58+557). Elle est également premier opérateur au monde du superjumbo, avec 95 en service sur les 142 commandés. Emirates déclare qu’elle a « fait office de pionnière et a établi de nouveaux standards en Première Classe avec l’apparition, dès 2003, de suites privées sur des vols commerciaux. Emirates enregistre à son palmarès de nombreux succès d’innovations produits qui sont devenus des incontournables de l’expérience client, dont : la douche-spa et le bar-lounge à bord de ses A380 ; le système de divertissement ice, maintes fois primé ; la possibilité de communiquer en vol grâce à un service de messagerie et de téléphonie embarqué, ainsi qu’une connexion wi-fi et un accès au réseau mobile ».
Emirates Airlines a d’autre part annoncé la suppression dès le 13 juillet 2017 de sa liaison entre Sydney-Kingsford Smith et l’aéroport d’Auckland, effectuée en A380. Raison invoquée selon Australian Business Traveller : « optimiser les capacités sur cette route pour tenir compte des changements de la demande ». Le reste du trajet de l’A380 n’est pas affecté : il continuera à voler de Dubaï à Sydney via Bangkok. On rappellera que la compagnie propose aussi tous les jours un vol direct entre Dubaï et Auckland, lui aussi opéré en A380.
Les passagers affectés seront reportés sur les vols de sa partenaire Qantas, qui va au passage renforcer ses capacités sur la route : deux des six rotations quotidiennes ne seront plus opérées en Boeing 737-800 (12+162) mais en Airbus A330-200 bi-classe.
Les autres routes d’Emirates Airlines entre l’Australie et la Nouvelle Zélande restent assurées sans changement (entre Melbourne ou Brisbane et Auckland, et entre Sydney et Christchurch).
Avec air journal