Le 15 mai, au plus fort de la mutinerie qui a frappé la Côte d’Ivoire pendant quatre jours, le Maroc et la Cedeao, par la voix de plusieurs chefs d’État de ses pays membres, ont proposé à Alassane Dramane Ouattara (ADO) une aide militaire visant notamment à sécuriser Abidjan.
Parallèlement, la Libérienne Ellen Johnson Sirleaf, présidente en exercice de l’institution sous-régionale, avait demandé à Marcel de Souza, qui dirige la commission de la Cedeao, de se rendre immédiatement dans la capitale économique ivoirienne pour y rencontrer les principaux acteurs de la crise (ADO, Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, et les mutins). Les autorités ivoiriennes ayant finalement décidé de céder aux exigences des rebelles, cette option a été abandonnée.
Avec jeuneafrique