Les abonnés à la téléphonie mobile non identifiés ont un sursis de cinq mois pour se mettre définitivement en règle vis-à-vis de la loi sur les télécommunications. Le président de la République, Yoweri Museveni (photo), a ordonné le prolongement de l’opération d’identification après la vive polémique qu’a suscitée la désactivation de nombreuses lignes par la Commission des communications d’Ouganda (UCC), depuis le 20 mai dernier.
Le régulateur télécoms agissait conformément aux directives de sécurité nationale prescrites en début d’année par l’Etat, mais en contradiction avec la résolution prise, quelques jours plus tôt, par le parlement pour lever cette sanction.
C’est donc au bras de fer entre le ministère des technologies de l’information et de la communication, tutelle administrative de l’UCC, et le parlement ougandais, que le président de la République a mis fin. Une lutte engagée par le ministre des TIC, Frank Tumwebaze, selon le journal The Monitor.
Au cours d’une conférence de presse tenue la semaine dernière, le ministre avait annoncé la désactivation de lignes mobiles non identifiées malgré l’interdiction émise par le parlement. Une action qui a d’ailleurs valu à celui-ci, une convocation devant le Comité des règles, des privilèges et de la discipline de l’Assemblée Nationale pour «outrage au Parlement».
Dans un tweet publié, le 22 mai, le président de la République a souligné qu’il a accepté cette prolongation de la période d’identification des abonnés à la téléphonie mobile à condition que le nouveau délai soit respecté.
Avec agenceecofin