Bonne nouvelle pour l’Afrique. Microsoft vient d’exprimer son intention d’utiliser pour la première fois des datacenters situés en Afrique, et plus précisément à Johannesburg et au Cap pour fournir les services du Cloud Microsoft. Un premier investissement qui encouragera d’autres opérateurs à franchir le pas.
Microsoft va investir dans des datacenters en Afrique ! la firme de Redmond vient d’exprimer son intention d’utiliser pour la première fois des datacenters situés en Afrique pour fournir les services du Cloud Microsoft. Microsoft Azure, Office 365 ou encore Dynamics 365 seront ainsi fourni à partir de datacenters basés à Johannesburg et Le Cap (Afrique du Sud), à l’horizon 2018. Ce n’est pas tout. Bien que dédiés au cloud, les nouveaux centres proposeront également la possibilité d’hébergement de données. Ce qui aura pour effet de faciliter l’accès aux services Internet et de cloud pour les populations et les organisations sur une bonne partie du continent africain.
Selon la communication de l’entreprise fondée par Bill Gates et Paul Allen, « ce nouvel investissement constitue une étape majeure pour l’entreprise, qui a pour vocation de permettre à tous les individus et toutes les entreprises du monde de réussir. Il est également un symbole de reconnaissance des opportunités énormes qu’apportera la transformation numérique en Afrique ».
Pourquoi cet investissement est une bonne nouvelle ?
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises africaines s’appuient sur des services de cloud basés en dehors du continent. La quasi-majorité du contenu africain est également hébergé sur les autres continents. Avec ce nouvel investissement, le réseau de l’Afrique avec le reste du monde sera allégé, et du coup, moins cher. Mieux encore, la présence d’installations locales est un véritable atout pour les clients sud-africains, en particulier pour les industries réglementées, telles que les services financiers ou le secteur public, pour lesquelles la question de la souveraineté des données est essentielle. Il contribuera aussi à accélérer les nouveaux investissements dans les datacenters au niveau continental. Ce qui se manifestera fort probablement par l’arrivée de ses concurrents dans le marché du cloud, dont notamment IBM, qui eux restent hésitants à investir dans des datacenters pour des considérations de coûts, d’infrastructures et parfois même de sécurité.
Avec la tribuneafrique