Vendredi, Mmamoloko Kubayi (photo), la ministre sud-africaine de l’Energie, a déclaré au parlement que le pays a besoin d’une nouvelle raffinerie pétrolière pour amoindrir les coûts de l’importation de produits pétroliers. Elle a ajouté que le gouvernement envisage de prendre une décision, à cet effet, avant la fin de cette année.
Pour la responsable, un partenariat public-privé serait idéal pour développer la nouvelle installation. Elle a précisé que l’usine appartiendrait majoritairement au gouvernement sud-africain.
La nation arc-en-ciel possède une seule raffinerie au Cap qui produit 110 000 barils de pétrole par jour. Celle-ci vient d’être cédée par Chevron au Chinois Sinopec qui l’a acquise, en plus d’une usine de fabrication de lubrifiants à Durban, 820 stations-service, plusieurs installations de stockage et 220 magasins de proximité en Afrique du Sud et au Botswana. Ceci, dans le cadre d’un accord d’achat-vente de 75% des actifs sud-africains de l’Américain Chevron dans Chevron South Africa, pour 900 millions de dollars.
A défaut de devenir un pays producteur de pétrole, l’Afrique du Sud peut se satisfaire d’avoir la possibilité de produire du gaz de schiste. Le pays regorge d’environ 390 trillions de pieds cubes techniquement récupérables. Cette semaine, Pretoria a annoncé qu’il attribuera les licences d’exploration à partir de septembre 2017.
Avec agenceecofin