Le groupe italien Management environmental finance prévoit la construction d’une usine de recyclage de déchets à Calabar, dans l’Etat de Cross River au Nigéria. D’un volume d’investissement de 40 millions d’euros, la prochaine usine contribuera à la valorisation des déchets, à la préservation de l’environnement et offrira quelque 2 200 emplois directs et indirects.
Le géant italien de recyclage de déchets, Management environmental finance (MEFIN Srl) devrait installer une nouvelle usine de traitement et de valorisation de déchets à Calabar dans l’Etat de Cross River au Nigeria. Estimé à un coût d’investissement de 40 millions d’euros, le projet sera entièrement supporté par le groupe italien, alors que la participation de L’Etat nigérian se limitera à la mobilisation du terrain foncier qui abritera la prochaine unité. «Toutes les charges relatives à l’installation de l’usine reviendront à la compagnie. L’Etat n’aura absolument rien à payer», a déclaré Chinedu Okpalama, chef de la délégation de l’entreprise italienne qui a eu des entretiens avec des représentants du gouvernement.
Dans le détail du deal, la firme italienne a formulé sa demande portant sur la mise à disposition un terrain de 100 hectares où sera installée l’unité de recyclage. Satisfait des termes de e projet, Ben Ayade, gouverneur de l’Etat de Cross River, a déclaré que les responsables locaux savent nuancer entre un «projet viable et un éléphant blanc» : «Nous pensons que vous avez pris la bonne décision en choisissant notre Etat pour accueillir votre projet», a-t-il ainsi commenté à l’adresse de la délégation des entrepreneurs italiens.
700 emplois directs et 1500 indirects
Le nouveau projet apportera certes une solution aux difficultés de traitement et de valorisation des déchets, mais participera également à la création de nouveaux emplois dans l’Etat de Cross River. Avec une capacité de traitement de 500 000 tonnes de déchets solides, l’unité de recyclage devrait créer quelque 2 200 emplois : «Le projet permettra de créer 700 emplois directs, affecté à toute la chaîne de traitement, depuis la collecte jusqu’à la valorisation des déchets en énergie. En parallèle, l’unité devrait créer quelque 1500 emplois indirects, liés à ses activités commerciales», a déclaré Chinedu Okpalama. Une aubaine pour l’économie locale, dans un pays qui vit aujourd’hui au rythme d’une double crise financière et de chômage.
Avec latribune