Le négociant suisse indique avoir cédé plusieurs actifs miniers, parmi lesquels le gisement de nickel de Sipilou, en Côte d’Ivoire.
Dans un communiqué publié ce vendredi 14 août, le négociant suisse Glencore, qui a annoncé hier la baisse de ses investissements prévus en 2015, indique avoir cédé ses parts dans trois actifs miniers hérités lors du rachat du minier suisse Xstrata finalisé en mai 2013.
Il s’agit des projets miniers de Tampakan aux Philippines (cuivre et or), de Falcondo en République dominicaine (nickel et fer) et de Sipilou en Côte d’Ivoire (nickel). Le gain de ces opérations avoisine les 290 millions de dollars, précise Glencore dans son communiqué, sans donner d’indications sur l’identité des acquéreurs de ces actifs.
Réserves
En septembre 2013 déjà, Glencore avait ciblé le gisement de nickel latéritique de Sipilou comme un actif dont il pourrait se débarrasser. Le gisement minier, situé dans l’ouest de la Côte d’Ivoire à plus de 600 km d’Abidjan, n’est pas entré en phase d’exploitation.
Le projet, aux réserves estimées alors à 259 millions de tonnes avec une teneur en nickel de 1,4%, était détenu à 85 % par Glencore, le reliquat revenant à l’État ivoirien (5 %) et à l’opérateur public Sodemi (Société pour le développement du patrimoine minier de la Côte d’Ivoire – 10 %).
Le cours du nickel, qui a connu une forte croissance durant les trois premiers trimestres de l’année 2014, est en recul de 31,4 % depuis début 2015. Il s’échange autour de 10 455 dollars la tonne ce vendredi 14 août.
Avec Jeune Afrique