Alors que des systèmes informatiques ont été bloqués depuis vendredi dans des dizaines de pays, en France, Renault est la première entreprise à avoir déclaré être touchée.
La France n’a pas été épargnée par la vague de cyberattaques simultanées qui a touché vendredi des dizaines de pays dans le monde. Le constructeur automobile Renault a en effet été ciblé. “Nous avons été touchés”, a indiqué un porte-parole du groupe à l’AFP, en précisant que le constructeur était en train d’analyser la situation. “Une action est en place depuis hier (vendredi) soir. On fait le nécessaire pour contrer cette attaque”, a-t-il précisé. “Nous pouvons confirmer que vendredi 12 mai, des problèmes ont affecté une partie du système informatique de Revoz, entraînant un arrêt de production pendant la nuit. Elle reste suspendue samedi. Les problèmes sont principalement liés à la France où certains sites de Renault ont aussi subi des dysfonctionnements”, a ajouté la direction du constructeur automobile.
Il s’agit de la première entreprise française à être touchée par ces attaques. Au moins 99 pays ont été touchés par un logiciel malveillant visant à bloquer les installations informatiques, d’après Le Monde. En Grande-Bretagne, c’est le Service national de santé qui a été perturbé vendredi. L’accès aux fichiers a été bloqué et un message s’est affiché demandant une somme d’argent pour ne pas que les données soient effacées. Parmi les autres cibles de l’attaque : l’entreprise américaine de livraison FedEx, le géant espagnol des télécommunications Telefonica ou encore le ministère de l’Intérieur russe.
“L’attaque récente est d’un niveau sans précédent et exigera une investigation internationale complexe pour identifier les coupables”, a indiqué dans un communiqué Europol, dont le Centre européen de cybercriminalité (EC3) “collabore avec les unités de cybercriminalité des pays affectés et les partenaires industriels majeurs pour atténuer la menace et assister les victimes”.
Avec AFP