En 2016, l’aide au développement consenti par l’Agence française de développement (AFD) en faveur de l’Afrique a atteint 4 milliards d’euros, en hausse de 25% par rapport à 2015. Cette dynamique intervient dans une période marquée par un recul net de l’aide internationale en direction du continent.
La performance française est surtout impulsée par les grandes transitions, démographique, sociale, écologique, énergétique, numérique, technologique ainsi que les transitions politique et citoyenne.
Sur ce montant accordé à l’Afrique par l’Agence française, qui représente 50% de ses engagements extérieurs, 600 millions ont été consacrés aux énergies renouvelables. L’AFD ambitionne porter son financement dans ce secteur à 3 milliards d’euros à l’horizon 2020.
Au total, l’AFD qui joue le rôle de Banque de développement a consenti l’an dernier environ 9,4 milliards d’euros à 108 pays de la planète, en hausse de 13% par rapport à 2015. Ainsi, les prêts aux Etats et aux entreprises et collectivités représentent chacun 42% du montant global, tandis que 11% du financement sont des subventions. Enfin, 5% représente des garanties et participations.
En janvier dernier lors du sommet de Bamako, le président français François Hollande avait pris l’engagement de consacrer sur les cinq prochaines années un total de 23 milliards d’euros à l’Afrique.
Avec agenceecofin