Le chef de l’Etat gabonais a indiqué, lors de l’inauguration de l’usine de manganèse de Nouvelle Gabon Mining, le 8 mai dernier, à Franceville dans la province du Haut-Ogooue, que la réalisation de ce projet est le résultat d’un partenariat privé dont la réussite repose sur la surface financière des investisseurs, l’expertise technique ainsi que leur capacité à adapter les projets de l’Etat à la vérité des cours mondiaux des matières premières.
D’un autre côté, l’attractivité et la réactualisation du code minier sont autant d’avantages qui réduisent les risques et facilitent les affaires entre les partenaires. D’après le chef de l’Etat, adapter les codes minier, pétrolier et forestier, permet de répondre efficacement aux fluctuations récurrentes des cours internationaux des matières premières.
Aussi, le président de la République a-t-il projeté de réviser le code pétrolier actuel, afin de l’adapter à la crise qui secoue le secteur. «Le Code minier ou le Code forestier ou encore le Code pétrolier doivent être attractifs. Ces Codes-là doivent être revus à peu près tous les 10 ans, pour les réadapter à l’évolution du marché. Un code, d’il y a 15 ans, ne répond plus à aujourd’hui.», explique Ali Bongo Ondimba.
Il poursuit en précisant que la réalité actuelle du marché est incomparable à celle d’il y a quelques années. «Sur le pétrole par exemple, le baril était à 100 dollars, il y a quelques années. Il ne l’est plus aujourd’hui. Ce qui veut dire que les conditions sont différentes. Cela demande une adaptation perpétuelle de nos services pour coller au marché, être les plus attractifs.», confie le chef de l’Etat.
Avec agenceecofin