En 2017, la production mondiale de diamants devrait être d’environ 142,3 millions de carats pour une valeur de 15,6 milliards $, d’après les nouvelles estimations de l’analyste indépendant, Paul Zimnisky. Comparativement aux résultats de 2016, ces estimations représentent des hausses de 11,5% en termes de carats produits, et de 9,9% en termes de valeur de production.
Selon les prévisions, les dix plus grandes mines mondiales par la valeur de la production compteront pour 58%. La mine de Jwaneng (classée n°1) gérée au Botswana par De Beers, devrait contribuer pour 15% à la production mondiale en termes de valeur.
Si l’évaluation prévoit que la Russie demeure le plus grand pays producteur de la pierre précieuse avec 35% de la production mondiale, il faut souligner la présence de 4 pays africains dans le Top 7 (qui représente 94% de la prévision de production). Il s’agit notamment du Botswana, 2e avec une contribution de 22%, de l’Angola, 4e avec 8%, de l’Afrique du Sud, 5e avec 7% et de la Namibie, 6e avec 5%.
En attendant de voir si elle s’avère, on peut appréhender l’étude de Paul Zimnisky comme un indicateur de la bonne santé du secteur du diamant en Afrique. Le continent héberge sur ses terres de grandes compagnies diamantaires, en l’occurrence De Beers Consolidated Mines (plus grande entreprise de diamants au monde), Alrosa, Rio Tinto, Gem Diamonds, Petra Diamonds, Lucara Diamond ou encore Lucapa Diamond.
Avec agenceecofin