Le Centre d’Environnement durable (CED) vient de lancer à Yaoundé une plateforme destinée à recueillir les dénonciations d’abus et litiges fonciers. Dénommée « Atlas colères et résistances communautaires en Afrique », cette plateforme devrait servir à dénoncer des comportements répréhensibles d’organismes aussi bien publics que privés.
« Les problèmes fonciers ont pignon sur rue au Cameroun, comme dans près de 200 pays dans le monde. Entre déguerpissements, accaparement de terres et autres abus liés au domaine foncier, les populations autochtones et/ou communautés locales sont généralement des victimes de l’abus des autorités administratives, cumulées à celle des entreprises. Cette plateforme va servir à répertorier les endroits où les populations se plaignent d’accaparements des leurs terres par des tiers », précise notamment Cameroun Info.
N’ayant pas une vocation répressive, la nouvelle plateforme fait le pari de la dénonciation dissuasive. « Cet atlas a pour but d’exposer les lieux dans lesquels sont enregistrés des confits afin que des solutions soient trouvées. Même si des solutions ne seront pas systématiques, le fait de les exposer peut avoir un effet dissuasif », explique Samuel Nguiffo, le secrétaire général du CED.
Avec agenceecofin