Dans le cadre du projet de mobilisation et de valorisation des eaux de surface dans le Plateau central au Burkina Faso seront construits cinq barrages à Wéotenga, Taba, Pougma, Kouldisgou et Niou. Le début des travaux devraient démarrer en décembre. En parallèle seront aménagés 193,3 hectares en aval des barrages destinés à la production de riz, maïs et des cultures maraichères et l’aquaculture sera encouragée.
Le coût du projet de FCFA 11,097 milliards (€17 millions) sera financé par un prêt de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) à hauteur de FCFA 10 milliards, le solde provenant des institutions de micro finance (FCFA 216 millions) et du gouvernement (FCFA 880 millions).
Le projet de loi ainsi que l’accord pour la contraction d’un prêt auprès de la BOAD avec une bonification du taux d’intérêt par l’UEMOA ont été adoptés par l’Assemblée nationale mi-avril . A cette occasion, le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Ambroise N Ouédraogo, a déclaré : « Le régime hydraulique de notre pays est tel que la contribution des barrages, la mobilisation des eaux de surface constitue une œuvre de service public, une œuvre économique, une œuvre social. Il va mobiliser plus de 11 millions de mètre cube d’eau. On va aménager près de 200 hectares pour l’agriculture, pour le maraîchage, pour les animaux, pour les poissons et pour bien d’activités sociaux économique ».