Après un recul l’an dernier, les exportations du Québec rebondiront en 2017 grâce à la reprise du secteur de l’aéronautique, affirme Exportation et développement Canada (EDC) dans ses prévisions trimestrielles.
Cette année, les exportations du secteur aérospatial progresseront de 4%, et elles devraient bondir de 17% en 2018.
Les véhicules aériens sont le principal poste d’exportation du Québec. En 2016, les expéditions à l’étranger ont totalisé 7,2 milliards de dollars, en baisse de 23%, selon l’Institut de la statistique du Québec (ISQ).
Compte tenu de son poids dans l’économie québécoise, l’aéronautique tirera vers le haut l’ensemble des expéditions du Québec à l’étranger.
Ainsi, les exportations québécoises augmenteront de 5% cette année (6% pour l’ensemble du Canada) et de 7% en 2018 (4% pour l’ensemble du Canada), selon EDC.
Toutefois, le Québec fera beaucoup mieux que l’Ontario en 2017 et en 2018, dont les exportations progresseront respectivement de 2% et 4%.
D’autres secteurs dynamiques
Cela dit, le Québec a d’autres secteurs qui stimuleront ses exportations, souligne dans un communiqué Peter Hall, le vice-président et économiste en chef à EDC.
«Le Québec peut s’attendre à une envolée de ses ventes à l’étranger propulsée par la faiblesse du huard, la poursuite de la croissance chez nos voisins du Sud et l’ouverture de nouveaux marchés potentiels ailleurs qu’en Amérique du Nord.»
Parmi les secteurs dynamiques, EDC identifie les minerais et les métaux, la machinerie ainsi que l’équipement industriel.
L’agence fédérale identifie curieusement aussi le secteur de la foresterie.
Avec lesaffaires
Or, les nouveaux droits de 20% en moyenne imposés par les États-Unis sur les exportations canadiennes de bois d’œuvre affecteront cette industrie, incluant une chute potentielle des exportations sur le marché américain, disent les analystes.
EDC souligne que l’amélioration des exportations québécoise survient dans une «conjoncture incertaine».
Par exemple, les citoyens dans le monde remettent en question la structure du commerce international. Malgré tout, EDC affirme que le commerce international et l’investissement à l’étranger «continueront sur leur lancée dans un horizon à court terme».
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