La filiale en Afrique du sud du groupe automobile allemand BMW AG envisage d’investir en monnaie locale, l’équivalent de 319 millions $, pour financer la transition technologique de son usine de production de Rosslyn.
Cette dernière, acquise en 1973, était configurée pour le montage de véhicules en acier et ses dirigeant souhaitent la transformer en unité qui produira des véhicules avec de l’aluminium, ce qui entrainera un impact important sur la chaîne de valeur qui la soutient.
Le projet devrait bénéficier d’un appui de la Société Financière Internationale qui se prononcera très prochainement sur la pertinence d’y injecter l’équivalent de 150 millions $. Cette mise à jour des unités de montage de l’usine BMW SA devrait lui permettre de produire des véhicules adaptés aux besoins de l’heure, sur les marchés européens, africains et asiatique.
Il intervient aussi à l’heure où l’Afrique devient le théâtre de nombreux investissement dans les unités de montage automobile, aussi bien de la part des Indiens, des Chinois, que des marques européennes. Parmi les pays où le phénomène monte, on retrouve l’Algérie, l’Egypte, le Maroc, le Cameroun, et surtout le Kenya.
Avec agenceecofin