Une trentaine de leaders communautaires de cinq villages de la région du Lôh-Djiboua ont vu leurs capacités renforcées vendredi et samedi en matière de sécurisation foncière rurale notamment pour les femmes et de droits humains.
Initié par l’Ong Club Union Africaine Côte d’Ivoire dans le cadre de son « projet de protection des droits des femmes en milieu rural », l’atelier a permis de passer en revue les dispositions pertinentes de la loi de 1998 sur le domaine foncier rural tout en mettant l’accent sur les dispositions légales consacrant les droits des femmes.
Selon plusieurs participants ce n’est pas tant l’accès des femmes à la terre qui pose problème dans les pratiques traditionnelles dans le Lôh-Djiboua mais bien son accès à la propriété.
Selon la coordonnatrice du projet, Mme Bangoura Oumou, le contraste reste saisissant entre le rôle de tour de contrôle de la famille que joue la femme rurale et la précarité de sa situation lorsque surgit la question de la propriété foncière.
Mme Bangoura a rappelé que le législateur ivoirien a apporté des solutions à ces pratiques, reste à les diffuser largement au sein des communautés pour les voir appliqués et réduire de ce fait effectivement les inégalités de genre.