Selon Togrul Kocharli, un chef de projet chez SOCAR qui s’est confié à Reuters, le consortium CI-GNL qui a reçu l’autorisation du gouvernement ivoirien d’ériger et d’exploiter un terminal de regazéification de GNL va démarrer la réalisation de l’installation dans la seconde moitié de l’année en cours.
D’un coût global de 120 à 130 millions d’euros, le terminal est destiné à doper la capacité de production d’énergie de la Côte d’Ivoire, qui est un exportateur majeur d’électricité vers les autres pays de la sous-région ouest-africaine. Le projet comprend la construction d’un FSRU à Vridi, dans la banlieue d’Abidjan, et d’un pipeline reliant la FSRU aux centrales électriques. Sa capacité de production initiale sera de 36 mBtu avec une possibilité de l’augmenter à 100 mBtu.
Le terminal entrera en service courant 2018, ce qui ferait du pays le plus gros importateur de GNL en Afrique occidentale.
Les membres du consortium sont le français Total qui possède 34% des parts du projet et en est l’opérateur, l’azerbaïdjanais SOCAR (26%), Shell (13%), la société d’Etat ivoirienne du pétrole (11%), Golar (6%), CI Energies et Endeavour Energy avec chacun 5%.
Avec Agence Ecofin