Au Kenya, les autorités s’attendent à une hausse de 25 % des achats de café réalisés par les torréfacteurs américains. C’est ce qu’indique Business daily Africa. Cette progression devrait se traduire financièrement par des recettes de l’ordre de 3,5 milliards de shillings kényans (33,6 millions $).
Cette perspective favorable pour le secteur est à mettre au profit du directorat kényan de café (CBK) qui a fait valoir les atouts de la filière devant un parterre de spécialistes rassemblés dans le cadre de la Specialty Coffee Association of America Symposium and Exhibition, qui se tenait à Seattle dans l’Etat de Washington du 21 au 23 avril dernier. «Nous avons milité pour une hausse des achats des torréfacteurs américains qui se sont déjà engagés sur cette voie », a déclaré Willy Bett, ministre kényan à l’Agriculture.
Pour le Kenya, dont le café arabica jouit d’une renommée mondiale en raison de sa qualité exceptionnelle, l’attrait pour le marché américain n’est pas un hasard. En effet, si les Etats-Unis sont derrière l’Allemagne en matière de quantités importées, ils viennent au premier plan lorsqu’il s’agit des prix offerts pour la denrée.
Ainsi, selon le CBK, durant l’année fiscale 2015-2016, les torréfacteurs américains ont payé 30 000 shillings pour le sac de 50 kilogrammes (kg) alors que l’Allemagne, principal importateur, n’a offert que 25 000 shillings.
Pour rappel, le Kenya ne produit que 1 % du café consommé dans le monde. Le pays a perçu 18,8 milliards de shillings de l’exportation de la fève en 2015/2016. Il table sur une production de 47 000 tonnes de café durant la saison 2016/2017.
Avec agenceecofin