Le cabinet A.T. Kearney vient de publier son classement annuel de l’indice de confiance des investissements directs étrangers.
Il révèle que 75% des dirigeants interrogés prévoient d’augmenter leurs investissements directs à l’étranger (IDE) dans les trois prochaines années (+5% par rapport à 2016).
La France est un peu plus attractive qu’il y a un an auprès des grands investisseurs internationaux malgré les incertitudes liées aux élections présidentielle et législatives à venir, selon A.T. Kearney.
L’Hexagone s’est hissé cette année au septième rang, soit sa meilleure performance à ce jour.
A.T. Kearney attribue sa progression aux mesures prises pour améliorer la productivité et l’environnement d’investissement.
“Dans un contexte d’élections présidentielles pour le moins indécises, ce maintien dans le classement est à saluer”, souligne Xavier Mesnard, associé chez A.T. Kearney, dans un communiqué. “La France dispose d’atouts structurels forts que des initiatives telles que La French Tech et Business France sont parvenues à mettre en avant à l’international: position géographique, infrastructures, démographie, éducation.”
Les marchés matures représentent toujours huit des dix premières places dans l’indice de cette année et 80% du Top 25.
Ce baromètre a été réalisé en janvier auprès de 500 dirigeants d’entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 500 millions de dollars dans 30 pays.
Voici les neuf premiers pays les plus attractifs pour les investissements directs des entreprises à l’étranger.
9. Australie — Le pays perd deux places par rapport à 2016.
8. Inde — Elle gagne une place par rapport à l’an dernier.
7. France — Elle grimpe de neuf places (4e) dans les plans d’investissements des entreprises américaines et neuf places également (5e) dans ceux des entreprises du secteur technologique.
6. Japon — Il conserve la même place qu’en 2016.
5. Canada — Le voisin des Etats-Unis sort du trio de tête en perdant deux places.
4. Grande-Bretagne — Le pays progresse de deux places en un an.