Bien qu’il reconnaisse aux habitants de Bargny le droit de contester, Mouhamadou Makhtar Cissé (photo), le directeur de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), assure que la construction de la centrale à charbon de Sendou ira inexorablement à son terme.
« Cette centrale est achevée à 70% et c’est l’Etat qui a pris la décision. Je sais que toutes les procédures ont été respectées. Vous croyez que les gens vont venir investir plus de 100 milliards de francs au Sénégal s’ils n’ont fait aucune étude et n’ont aucune autorisation ?» a déclaré le responsable selon Le Quotidien.
En effet, estime M. Cissé, il s’agit davantage d’un débat autour de l’utilisation exclusive des sources d’énergies renouvelables pour produire de l’électricité, chose qu’il estime techniquement impossible.
D’une capacité de 125 MW, la centrale de Sendou est prévue pour être installée dans la commune de Bargny. Pendant longtemps, les communautés locales ont protesté contre la construction de l’infrastructure, par crainte de conséquences négatives sur l’environnement. Soutenues par les autorités locales, elles ont réussi à bloquer le projet pour plusieurs mois avant la signature d’un accord de reprise des travaux entre la mairie et les autorités énergétiques au plan national. Un accord qui a provoqué une recrudescence des manifestations.
Avec Agenceecofin