Des pluies diluviennes s’abattent depuis cinq jours sur Conakry, la capitale guinéenne. De fortes précipitations qui ont déjà fait aux moins quatre morts et d’importants dégâts matériels.
Des trombes d’eau ont transformé Conakry en un lac géant, provoquant d’interminables embouteillages et de spectaculaires accidents de la circulation.
Des concessions ont été inondées, comme celle de cet habitant qui, aidé de ses enfants, tente de sauver ce qui peut l’être encore : « Nous avons été réveillés par une forte pluie. Vous avez vu les eaux de ruissellement dans le salon ? Les moquettes sont foutues, les matelas sont foutus. Nous n’avons plus où dormir. Nous sommes des pauvres gens. Evidemment, c’est avec des pelles, des brouettes, des sceaux, que nous nous battons contre ces intempéries et pour évacuer les eaux usées dans nos maisons. Vraiment, nous demandons de l’aide ».
Des matelas, des moquettes, des vivres et d’autres affaires personnelles de la famille, tout a été imbibé d’eau sur plusieurs centimètres de hauteur, non seulement dans le salon, mais aussi dans les chambres à coucher. Son épouse accuse l’urbanisation sauvage et le bouchage des caniveaux, transformés en dépotoir : « On est fatigués. Aujourd’hui, on n’a pas où dormir. Tous les caniveaux sont fermés. L’eau ne peut pas se déverser ailleurs que dans notre maison ».
Avec RFI