Botelho de Vasconcelos (photo), le ministre angolais du pétrole, a réitéré aux entreprises pétrolières opérant dans le pays, la nécessité de se conformer à la directive gouvernementale élaborée en 2016, qui met l’accent sur le développement des découvertes marginales. Celle-ci est dénommée « Principe de tolérance et flexibilité contractuelle ». Ceci, dans le but d’optimiser la production nationale.
Lundi, à Luanda, le responsable a déploré la non-réactivité des compagnies depuis l’émission de cette directive et les a, une fois de plus, exhortés à se tourner davantage vers ces réserves. L’agence de presse Angop a rapporté un inventaire du ministère du pétrole qui révèle l’existence de réserves de plus de 4 milliards de barils, considérées comme marginales.
Le document prévoit, en fait, un ajustement de commun accord avec les pétroliers, de la production, en fonction des réserves, des opportunités et de divers autres paramètres, quitte à faire profiter leur exploitation à toutes les parties prenantes.
La problématique liée à l’abandon des réserves marginales est un gros obstacle au plein développement du secteur pétrolier africain. Les compagnies abandonnent généralement ces réserves car elles estiment qu’en les exploitant, elles ne parviendront pas à obtenir des marges bénéficiaires suffisantes.
Avec agenceecofin