« Le secteur de la pêche compte pour 3 % de notre PIB. Nous ne sommes pas satisfaits de ce pourcentage et nous souhaitons l’augmenter afin que l’économie bleue soit aussi une source de revenus.» C’est ainsi que Victoria de Barros Neto, la ministre angolaise de la pêche, a exprimé le regain d’intérêt du gouvernement pour le secteur dans la stratégie de diversification de son économie dépendante des recettes pétrolières. Celles-ci se taillent la part du lion dans les devises étrangères perçues par le pays, avec une contribution de plus de 90%.
Se confiant au site macauhub, l’officielle a annoncé la signature d’un protocole de coopération avec l’Université portugaise d’Aveiro avant la fin de cette année. Le choix de l’institution s’explique, selon la dirigeante, par « sa solide expérience notamment en ce qui concerne l’exploration scientifique des ressources et des services liés aux océans, et le développement des industries maritimes compétitives dans le secteur de la pêche ».
En s’orientant vers la pêche, le pays qui jouit d’un littoral atlantique d’environ 1650 kilomètres (km), compte ainsi mettre à profit les ressources halieutiques de sa zone de pêche maritime de plus de 330 000 kilomètres carrés (km2), précise macauhub.
Avec agenceecofin